Eglise Saint Etienne

L'ancienne église : elle remplaçait déjà une église qui existait au X° siècle, il reste aux Archives Départementales deux plans sommaires de cette église du 12° (restaurée vers la fin du XIV° ou le début du XV° par Guillaume de Lestranges, évêque de Tours) qui permettent de la dimensionner, de l’orienter et de la positionner dans le bourg actuel. C’était une petite église avec toit de lauzes et clocher-mur à deux cloches. Un baptistère a été conservé et est utilisé dans l’église actuelle. Une clé de voûte portant les armes des de Lestranges est conservée au Musée du Cloître qui vient de la restaurer. Autre élément la concernant, un reliquaire en cuivre en forme de cœur était signalé (en 1830) par J.B. Champval de Vyers avant l’effondrement de cette église (mars 1887). Il ne semble pas avoir été revu depuis.

La nouvelle église (inaugurée en août 1890) est une construction néo médiévale du dernier quart du 19ème siècle, elle est de toute évidence l’œuvre de François Eugène Bardon, architecte diocésain.Quatre vitraux de la nef ont été refaits par souscription, il y a une cinquantaine d’années. Leur originalité tient à ce que deux d’entre eux sont dédiés à la mémoire des morts des guerres 14-18 et 39-45. D’habitude cette commémoration est faite dans les églises à l’aide de plaques de marbre fixées au mur. Il n’existerait que deux églises en France où ces « monuments aux morts » sont des vitraux (dont Lapleau). Ces vitraux font l’objet d’une procédure de classement. L’édifice fut choisi en 1974 pour présenter en un seul lieu les trésors d’orfèvrerie et d’émaux médiévaux jusqu’alors conservés dans les églises des communes voisines (Laval-sur-Luzège, Saint Pantaléon de Lapleau, Lafage sur Sombre et Saint Hilaire Foissac).

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